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Dans le secteur de la Santé, les dynamiques nées de l’Open Source joueront un rôle moteur dans le développement technologique, le développement d’une recherche distribuée et diffusible et in fine l’amélioration de la prise en charge sanitaire dans son ensemble. Le matériel, les données, les logiciels ou encore les communs de connaissances, en étant ouverts et accessibles, offriront un système de santé plus sûre et plus efficient.

Session modérée par:

OLIVIER de FRESNOYE – echOpen

Capture d'écran de 2016-08-30 17:02:43Olivier est un spécialiste du développement de projets collaboratifs et communautaires. Fort d’une double formation scientifique et économique, il a développé de nombreux projets innovants faisant appel à l’intelligence collective pour répondre à de grands défis de notre temps en France et à l’international. Co-fondateur du projet echOpen (echostéthoscope Open Source) et coordinateur du programme d’Open Science Epidemium, il participe par ailleurs à plusieurs groupes de travail sur les nouvelles technologies et leurs apports scientifiques et sociétaux.

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MEHDI BENCHOUFI – echOpen

MehdiMedhi est médecin de santé publique à l’Hôpital Hôtel Dieu, agrégé de mathématiques, il fonde en 2009 le Club JADE, un think tank dédié aux enjeux socio-politiques du Numérique : #OpenCulture, #coCréation, #eDémocratie, #BigData, #BlockChain…. Parmi les nombreux projets auxquels il travaille, figure la mise au point de technologies médicales de pointe en Open Source, en vue de les rendre accessibles et gratuites partout où se peut.

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TALK 1 : PlugDB, Un serveur personnel sécurisé permettant à l’individu d’exercer un contrôle sur ses données personnelles, tout en préservant durabilité, disponibilité et partage

Dans une ère de génération massive de données personnelles, créées par les individus, leurs équipements digitaux et par des organisations publiques et privées, toute notre vie numérique est tracée : déplacements, consommations, loisirs, relations, état médical, financier, etc.

Ces données, pétrole du XXIe siècle, constituent une manne pour l’économie et l’organisation de la société mais font peser un risque sans précédent sur la vie privée des individus.

Le Forum Economique Mondial (WEF) appelle lui-même à l’émergence de solutions permettant de garder un contrôle sur ses données personnelles : lieu de stockage, finalité des traitements, collecte et rétention de données limitées, exposition minimale des données à des tiers, audit des usages, etc.

Nicolas Anciaux  – Inria

The current goal of my research is to investigate the « secure personal Web », where individuals own their personal data in a secure and personal server which regulates the sharing and dissemination of the data with strong privacy guarantees. This model can be seen as an alternative (or a complement) to the current centralized Web model. The SMIS team develops PlugDB, a hardware/sofware solution to manage personal data under control.

Talk 2 : mHeath Quality, label multi-factoriel en santé connectée

mHeath Quality, label multi-factoriel en santé connectée, adopte bientôt une méthodologie en open-source afin de maintenir sa pertinence et sa transparence, gages de confiance pour les utilisateurs.

Mobin Yasini

MD – MPh – PhD directeur recherche et développement  mHealth Quality

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Talk 3: Développer en Afrique des applications libres dédiées à la santé

Fongwama, plateforme congolaise de développement libre à l’origine de plusieurs projets pour lutter contre le Palu

La plateforme Fongwama a décidé de contribuer à contribuer au développement de la santé en Afrique et en premier lieu à lutter contre le paludisme en utilisant les technologies numériques pour :
• sensibiliser et informer la population,
• collecter des données,
• aider la recherche contre le paludisme.

Dans le cadre du prix RFI Challenge App Afrique lancé dans l’émission priorité santé de Claire Hédon, Fongwama a eu l’honneur d’être sélectionné et de se rendre à Dakar pour la remise des prix avec les 2 autres lauréats sur les 657 projets déposés pour l’application EduPalu.

Avec EduPalu, dès à présent, il est possible d’agir en communiquant :

  • sur les moyens de prévention et de protection de la maladie adaptés à la population, qui existent et qui sont réels : moustiquaires, fumigation, pulvérisation, épandage, les test de diagnostic rapide. Pour faciliter l’appropriation de ces informations par les populations nous avons une approche ludique avec des jeux de type quiz et chasse aux parasites.
  • Une assistance permettant de savoir où s’adresser pour mieux s’en protéger et mieux se soigner en géolocalisant les centres de soins et des pharmacies.

Demain, dès que le vaccin sera disponible et efficace, il sera alors possible de communiquer rapidement et efficacement pour promouvoir sa généralisation au sein de la population.

La première application développée, DensiPara, disponible depuis janvier 2016, est une application pour le calcul de la densité parasitaire, cette dernière étant une bonne estimation de la charge plasmodiale chez un individu infecté par le paludisme. Cette application est mise à la disposition des techniciens de laboratoire est très utile pour diagnostiquer le paludisme par microscopie mais également utilisée par les médecins pour affiner leur diagnostic et adapter leur traitement.

Deux autres applications sont en cours de conception et de développement, MicroPalu, qui utilise un microscope numérique afin de réaliser des clichés de lames à haute résolution et RemontePalu pour la gestion des données sur le paludisme.

Les utilisateurs actuels sont Congolais, mais ce sont potentiellement les populations de tous les pays infectés par le paludisme qui pourraient en profiter car l’application est libre ce qui signifie librement diffusées, accessibles gratuitement sur tous les smartphones de type Android (la quasi-totalité des smartphones en Afrique) et également sur Internet. Elles doivent rester gratuites pour être accessibles au plus grand nombre et parce que la santé est notre bien commun.

Clémentine Langlois – Skepsos

Talk 4 : A consommer rapidement après ouverture : l’open data dans la cuisine et la salle de bain avec Open Food Facts et Open Beauty Facts

A travers le projet libre et coopératif Open Food Facts, 4000 contributeurs ont ouvert les données (ingrédients, informations nutritionnelles etc.) de près de 100 000 produits alimentaires du monde entier. Les données sont publiées sous la licence libre ODbL et sont réutilisées dans plusieurs dizaines d’applications et services, en particulier dans le domaine de la nutrition. Elles sont aussi la source de données de plusieurs études de santé publique. L’association Open Food Facts s’efforce maintenant d’ouvrir également les données des cosmétiques (savons, shampoings, maquillage etc.) avec son nouveau projet Open Beauty Facts.

Stéphane Gigandet – Open Food Facts

Stéphane Gigandet a créé en 2012 la base libre et collaborative Open Food Facts qui utilise la collecte citoyenne (crowdsourcing) pour ouvrir les données des produits alimentaires.

 

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